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Comme pour ton frère, toi et moi on se connait depuis l'enfance, nos familles étant souvent fourrées ensemble à cause de leurs affaires. Mais au contraire de ton jumeau, on a tout de suite accroché tout les deux. Sans doute parce que bien qu'étant jumeaux, vos caractères diffèrent au moins un peu, sans doute une question d'éducation... Tu es ma noona et je t'adore. D'ailleurs tu me le rends bien. Autant dire que nous sommes très proches, d'autant plus que je suis l'une des rares personnes qui connaissent ton « double visage » : celui de la jeune femme soumise que tu présentes aux gens, et celui d'une jeune femme éprise de sa liberté et qui a plus d'un tour dans son sac. Si au début ça m'a surpris, je dois dire que j'aime plutôt bien cette petite particularité qui est tienne. Il faut dire que cela nous a souvent procuré des fous-rires au détriment de tes « victimes » ignorantes. D'ailleurs, la dernière en date est nul autre que ton cher frère. En effet, on a décidé de remettre sur le tapis une vieille histoire de fiançailles qui avait été lancée en l'air il y a bien longtemps et qui d'ailleurs t'avais effrayée au départ avant que je ne t'assure qu'il ne s'agissait pas là de quelque chose de sérieux. On a donc décidé de lui faire croire que y avait repensé et que l'on songeait sérieusement à se fiancer pour de vrai. Ce qui bien sûr est totalement faux, mais ses réactions sont des plus hilarantes, surtout lorsque tu joues la fiancée soumise pendue à mon bras. Pourtant, pour autant que le jeu est amusant, je vois bien qu'il y a autre chose dans toute cette histoire, entre toi et ton frère, et je suis bien décidé à en avoir le dernier mot...

« Pas de mensonges, pas de questions embarrassantes, pas de romantisme et surtout, pas de jalousie : chacun est libre d'aller voir à côté s'il le veut. Et puis quand l’un se trouvera quelqu’un avec qui il veut avoir une relation sérieuse, on arrêtera tout. » Voilà les limites que l’on s’est fixé lorsque l’on a commencé à se fréquenter. Ce sont les règles d’or de notre « contrat ». Car c’est bien de ça dont il s’agit. On est sex friends. Rien de plus, rien de moins. Même si on s’entend plutôt bien, on ne cherche pas spécialement à se connaître plus que de mesure. C’est la ligne qu’on s’est tracé et ça nous convient très bien ainsi. Pourtant, j’avoue que ces derniers temps, j’ai tendance à vouloir venir chercher plus que du plaisir entre tes bras. Un peu d’oubli quant à mes problèmes sentimentaux avec ma petite amie… Je sais que je suis en train d’enfreindre nos règles et que tu finiras vite par t’en rendre compte… Il faut vraiment que je me ressaisisse.

On s’est rencontré et parlé pour la première fois lors d’une fête après un match de Quidditch. Nos débuts furent un peu « awkward » dans le sens où tu te trouvais souvent gênée en ma présence et je ne savais pas trop comment prendre ça. Ce n’est que plu tard que j’en ai compris la raison, après que l’on ait appris à se connaître et que l’on a pu parler à cœur ouvert l’un à l’autre. Tu m’as avoué que j’étais un de tes anciens fantasmes. Cette révélation m’a autant surpris que flattée, mais ça m’a surtout beaucoup fait rire. C’est à partir de ce moment-là que l’on en est venu à se raconter nos petits secrets. Tu es ma confidente et je suis le tiens. On sait que nos secrets sont sauf avec l’autre et puis on arrive à parler ensemble de choses dont on n’arriverait pas forcément avec d’autres. Tu sais que tu pourras toujours trouver en moi, une oreille attentive. Comme je sais que je pourrais toujours me confier à toi. D’ailleurs, tu connais plus de mes petits secrets que Yong, mon meilleur ami. Et nos petites confidences mis à part, on est dans l’ensemble de très bons amis. Avec nos caractères presque opposés, on se complète. Je suis l’élément calme de notre duo et toi, le petit grain de folie que je n’ai pas. Je te laisse même m’entrainer dans certains de tes délires. Et puis avouons que faire marcher les armures du château au garde-à-vous juste avant les cours n’est pas une si grande bêtise et la réaction des autres tellement hilarante que même moi je me laisserais tenter…

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Si le hasard ne faisait pas bien les choses (et si Yong n’était pas ce qu’il est), toi et moi on ne fréquenterait sans doute pas à l’heure actuelle. Car j’avoue que de prime abord, tu n’es pas forcément le genre de personne que je fréquente, mais là s’aurait été une triste erreur. Je ne regrette aucunement de t’avoir abordée cette fois-là. Derrière cette apparence un peu hautaine et calculatrice, j’ai appris à découvrir une jeune femme des plus intéressantes avec qui j’aime bien passer du temps. On s’amuse ensemble, on se taquine beaucoup et on flirte un peu. On ne peut pas s’en empêcher. On a toujours une remarque ironique, mais dénuée de toute méchanceté, sur le bout des lèvres pour l’autre. Entre nous, c’est un « je t’aime moi non plus » platonique et joueur. Oui, parce qu’entre nous il n’y a aucun sentiments romantiques et il n’y aura jamais rien de plus que de l’amitié. Et ça nous convient parfaitement ainsi.

Nous, c’était une rencontre fortuite à la bibliothèque un jour où le hasard nous à sourit. Quelques mots échangés, un feeling, une promesse à mi-mot de se revoir. C’est comme ça que tout à commencé. On s’est revu plusieurs fois avant de commencer à vraiment se fréquenter. Tu m’intriguais parce que tu es unique et intéressante. Et petit à petit, on a commencé à tisser notre petite bulle tout les deux. Tu aimes les histoires et moi j’adore les raconter. Alors on s’est créé notre petit monde, aux frontières de l’imagination et du pays des fées. Et puis, petit à petit, je me suis rendu compte que ce que j’éprouvais pour toi était plus que de l’amitié. Tu étais plus que ma noona ou une amie. Je te voyais comme une femme à part entière. Pas une jeune femme, une femme. J’étais tombé amoureux de toi sans le savoir. J’étais déjà sorti avec plusieurs filles, mais jamais je n’avais éprouvé ça. Je crois que tu es mon premier véritable amour et tu resteras à jamais mon plus grand amour. Je ne sais plus trop comment on a finit par se rapprocher, mais un jour j’ai pu te toucher du bout des lèvres. C’était mieux que toutes les histoires d’amours dans les livres ou les films, c’était mieux que tout l’or du monde et mieux que tous les rêves. C’était notre histoire, notre rêve à nous. Si on a vécu la vie en rose pendant un moment, il a fallu qu’un point noir vienne gâcher se si beau tableau. Lui. Park Hyuk. Mon ancien meilleur ami. Il a fallu qu’il commence à s’intéresser à toi, bien que je ne sache pas pourquoi. Et je ne suis pas sûr que tu l’aies seulement remarqué. Mais moi je le vois bien, et vous voir vous rapprocher me tue. Et parce que je ne peux que serrer les points, un fossé à commencé à se creuser entre nous. Mais tu ne le vois pas, pas encore. Et c’est d’autant plus douloureux parce que je sais que tu n’y es pour rien et qu’au fond je ne peux en vouloir à personne, si ce n’est à moi-même pour ne rien faire. Le rêve se dissipe et je ne sais plus quoi faire. T’en rends-tu seulement compte ? Je ne veux pas te perdre, mais tu me glisses entre les doigts un peu plus chaque jour… Qu’adviendra-t-il de nous au final, quand le rêve aura cessé ?

On s’est rencontré par hasard avant Akiwa, lors d’un concert que donnait ma cousine. Un de mes amis te connaissait et tu as passé le reste du concert avec nous et après je vous ai amené rencontrer ma cousine et le reste du groupe. On a passé une soirée mémorable tous ensemble. Pourtant à ce moment-là rien ne laissait présager qu’on se reverrait. C’est pour ça que j’ai été surpris en recevant un jour un coup de téléphone de ta part. Un tour de a cousine, évidemment, mais je lui en suis reconnaissante, car à force de se fréquenter tu es vite devenue ma meilleure amie. On a beaucoup de point commun et je t’adore, pourtant depuis cette époque sombre où tu as fugué pendant tout un mois, tout à changé. Tu as changée, je ne te reconnais plus, même si au fond tu reste quand même la même. Et puis surtout, j’ai bien remarqué cette aversion des hommes que tu as développé, tu ne supporte plus que la gente masculine te touche. J’ai bien vite compris ce qui s’était passé durant ta fugue. Pourtant j’ai respecté ton silence et j’ai retenu mes questions, pour ne pas te brusquer, en attendant patiemment que tu viennes vers moi de toi-même. Mais aujourd’hui, des années après, tu ne m’as toujours pas parlé et un grand fossé s’est creusé entre nous et menace de nous séparer à jamais. On a bien tenté de sortir ensemble à un moment, mais au final cela n’a rien donné et cela n’a fait qu’agrandir la distance entre nous. Aujourd’hui on se retrouve dos au mur. On en est arrivé au point de rupture et si on ne fait rien tout volera en éclat. Tu es ma meilleure amie et je ne veux pas te perdre, mais pour ça, une mise au point s’impose entre nous. Pour le meilleur, comme pour le pire.

Toi, tu es l’adorable cousine à Tara. C’est d’ailleurs grâce à elle que l’on s’est connu. Quand tu es arrivée à Akiwa et que tu as atterri chez les bleus, elle a pensé qu’il serait bon de nous présenter. Etant un ami en qui elle a confiance, elle m’a demandé de veiller sur toi et de t’aider en cas de besoin. Je suis content que les choses ce soit passée ainsi car tu es une de mes hubae préférée. Tu es une jeune fille que j’aime beaucoup et tu sais que tu pourras toujours compter sur moi si tu en as besoin. D’ailleurs, c’est moi qui t’ai encouragé à faire partie de l’équipe de Quidditch de notre maison, ce qui nous fait un point commun supplémentaire.